L'histoire: Lune Rouge raconte l'histoire de Lesaonar, un elfe noir qui a fuit la Cité de Cuthalion, la cité des elfes noirs. Ils décident de devenir un Fey et rencontre son maître après un naufrage.
Un monde. Meijid. On ne peut dire que c’est une planète ou autres. Non, c’est un monde. Un monde ravagé par les guerres pendant des siècles. Un monde aujourd’hui sous l’emprise des ténèbres. Tout remonte à un peu plus de deux cents ans. Fort de sa nouvelle alliance avec les démons et les nains rouge, les elfes noirs ont envahit Meijid de partout, massacrant les armées, dominant les faibles, assouvissant leur soif de destruction. Bientôt rejoint par les loups garous, vampires et nécromanciens (qui amenèrent une armée de Viagors, des squelettes guerrier), les forces des Ténèbres purent asseoir leur puissance face à des hommes, elfes et nains trop faibles.
Aujourd’hui, Meijid n’est plus qu’un immense monde dévasté, où la lumière du jour n’est plus la même.PROLOGUE
Il se tenait là, au milieu des cadavres. Ses deux épées aux poings, du sang couleur violet coulant de ses lames noires. La respiration haletante, il regardait autour de lui. Aucun survivant. Cent vingt corps d’elfes noirs…une bataille acharnée. Il avança, marchant d’un pas lent, ces bottes laissant des traces derrière lui. Son regard continuait de chercher des possibles survivants. Surprit au cour d’une traditionnelle cérémonie en l’honneur de la Matrone, tous les elfes noirs de la maison Seerear’ham n’ont pas résistés longtemps. Un sortilège de feudeymon, une lame empoisonnée dans la gorge de la Matrone et le reste massacré à coup d’épée. Aucun n’avait survécut. Le combat n’avait pas duré plus de dix minutes. Le Tueur s’était déplacé avec une rapidité déconcertante, ne laissant aucune chance à ces congénères.
Quelque chose bougea alors. Le tueur leva la tête. Derrière la statue de Kalea, Déesse de la Guerre, une victime semblait bouger. Il se précipita dessus et s’aperçut qu’il s’agissait d’une des prêtresses de la déesse. La Seconde. Elle était en train de fuir à quatre pattes, du sang coulant de son épaule. Il lança d’une voix sombre :
- Je vois qu’être bénit des dieux confère une résistance !
Il posa son pied sur le dos de l’elfine et l’obligea à s’arrêter, l’écrasant au sol. Elle se tourna et demanda d’une voix froide, sans crainte :
- Pourquoi nous avoir trahit, Lesaonar ? Alors que l’Alliance des Ténèbres est à son apogée !
- Ne pose pas de question stupide. La maison Seerear’ham est bien trop faible. Pour preuve, il n’y a plus âme qui vit ici. A part toi.
- Une autre maison t’as payés n’est ce pas ? Tu nous as trahit traître de mercenaire !
Elle commença alors à réciter une incantation dans la langue morte des elfes noirs. Une malédiction. Le tueur leva une de ces lames et répliqua :
- Je ne suis pas mercenaire. Je suis ton frère !
La lame s’abattit dans un sifflement, sans atteindre sa cible. Une puissante lumière blanche venait d’apparaître et fonçait droit sur lui. Maudissant la prêtresse, il tenta de se protéger tant bien que mal. Mais un souffle de vent arriva et une force inouïe le frappa en plein visage. Il parvint à rester debout mais il avait lâché ces armes, se tenant le visage dans les mains tout en poussant un cri de douleur. Il mit quelques minutes pour reprendre ces esprits et quand il retrouva tous ces sens, il vit que la prêtresse fuyait debout, les genoux pliés. Il récupéra ces deux armes, en rangea une. Puis il rattrapa sa sœur et la tira en arrière par les cheveux. Il hurla :
- Horrible putain de même sang que le mien !
Il lui trancha alors la tête, le corps s’effondrant comme une masse. Il balança la caboche plus loin avant de mettre le feu à l’immense manoir qui servait depuis des siècles d’abris à la famille Seerear’ham. En se regardant dans un miroir, il vit que cette traînée lui avait jetée le sort des bannis. Elle n’avait, par chance, pas eût le temps de finir sa malédiction. Cela aurait été très dangereux. Une trace rouge vif en forme de croix, presque sanguilonante, lui barré l’œil gauche.
Sentant le feu s’approcher dangereusement, il prit la fuite et quitta Cuthalion, la cité des elfes noirs. Il remonta les Grandes Marches et prit la direction de Gathol, la ville la plus proche de la Cité. En jetant un dernier coup d’œil, il vit les Matrones des autres maisons, au balcon de leur maisons, regardaient les flammes détruire le demeure des Seerear’ham. Dans peu de temps, elles comprendraient que c’était une attaque extérieure. Mais il serait loin. Peut être à Ibrin. Ou Naep. A moins qu’il ne quitte Vesperae pour quelques années.
Il continua ainsi de courir pendant une bonne heure avant d’arriver à Gathol. La ville était endormit depuis longtemps. Au loin, le carillon de Proncillia sonnait minuit.
(pas encore corrigé)